Plusieurs quartiers de la capitale haïtienne connaissent des moments de tension à cause des affrontements acharnés entre les groupes armés. Les habitants de ces quartiers, à savoir Bel-Air, Delmas 24, Carrefour Péan, Nazon, Avenue Pouplard, ont lancé en vain des appels à la détresse, le jeudi 2 mars 2022, aux autorités compétentes. Plusieurs familles, livrées à elles-mêmes, ont dû fuir leurs maisons pour échapper aux assauts des malfrats.

Plusieurs cas de kidnapping ont été signalés dans l’aire métropolitaine de Port-au-Prince ainsi que des tirs nourris. Des groupes armés s’affrontent, véhicules et maisons des membres de la population civile ont été incendiés. Dépassé par les événements, l’État haïtien n’a pipé mot, alors que la population civile ne sait à quel saint se vouer.

Dans la soirée du jeudi 2 mars, des familles déambulaient dans les rues de la capitale pour trouver un abri provisoire. Des enfants pour la plupart en uniforme étaient remarqués tard dans la soirée.

Qui pis est, la zone métropolitaine est quasiment contrôlée par les bandits.
Après Martissant, Fontamara, Pernier, Torcel, Croix-des-Bouquets, Laboule (…), d’autres quartiers sont vidés de leurs habitants, alors qu’ils vivent dans leur propre pays.

Richarson Bigot
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