C’est dans l’optique de renforcer les relations entre la République dominicaine et Haïti, via l’art et la culture, que ce projet binational a pris naissance. En effet, une tournée et le lancement d’un album baptisé « Artybonito d’Azuei », symbolisant les valeurs d’échanges et partages entre les deux pays, ont constitué le fer de lance de ce projet optant pour l’amélioration de la connaissance mutuelle entre les acteurs culturels à travers la création d’œuvres collectives dominico-haïtiennes, nous dit Gary Lubin, Chef de projet de Kiskey’Art.
Le 25 mars dernier s’est tenu au centre culturel Espagnol, un dernier concert mettant fin à une série de prestations réalisées dans le cadre de cette tournée entre Haïti et la République dominicaine. Ateliers de musique, ateliers art thérapie, des résidences de formation et de création, développement de films documentaires, ateliers de peinture et art de rue, des conférences historiques publiques, sont entres autres activités mises en branle dans le cadre de ce projet.
Selon M. Lubin, une plateforme web pour le réseau binational culturel et une cartographie des organisations culturelles et artistiques de deux pays seront présentées par le projet Kiskey’Art au grand public.
« Le projet kiskey’Art soutient également des organisations des sociétés civiles par un dispositif de subventions en cascade. Au moins cinq structures dominicaines et haïtiennes en sont les grands bénéficiaires », a avoué M. Gary Lubin lors d’une interview accordée à notre rédaction.
Taller Publico Silvano, AfricAmerica, Sine Nouvel, Compagnie Sol Scène et Casa Latina sont entre autres les entités qui s’illustrent respectivement dans la promotion, l’exposition ou l’utilisation du cinéma, pour mener à bien ce projet qui a pour objectif de favoriser les échanges interculturels.
Kiskey’Art croit que ce projet binational peut, en faisant l’usage de l’art comme vecteur, améliorer les relations entre les deux pays voisins.
Richarson Bigot
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