La Fédération Internationale des journalistes (FIJ) a publié le mardi 7 février 2023 son 32e rapport dans lequel Haïti est classée 3e pays le plus dangereux pour les journalistes. Dans ce classement se trouve l’Ukraine, en pleine guerre, où 12 journalistes ont été tués en 2022. Devant Haïti, qui a 7 journalistes tués à la même année, se trouve le Mexique avec 11 journalistes. Ce rapport a également énuméré les noms de 375 journalistes se trouvant derrière les barreaux ainsi qu’un top 5 des pays où des journalistes sont emprisonnés dans le monde.
Partout dans le monde, les journalistes et autres travailleuses et travailleurs de la Presse sont souvent tués ou emprisonnés.
A l’évidence, Haïti depuis la nuit des temps, a toujours été un pays dangereux pour les journalistes. La liste des journalistes tués dans le pays s’agrandit jour après jour.
En effet, la fédération internationale des journalistes a publié, le 7 février 2023, un rapport relatif au calvaire des journalistes. C’est un document qui met l’accent sur les 68 meurtres des professionnels des médias, y compris des attaques à la bombe ciblées et des incidents mortels dans des tirs croisés. Dans le top 5 des pays où les journalistes sont le plus tués se trouve en première position l’Ukraine avec 12 journalistes tués. Le Mexique occupe la deuxième place avec 11 journalistes tués. A la troisième place, se trouve Haïti avec 7 journalistes tués. A la quatrième place, le Pakistan a perdu 5 journalistes et en cinquième place se trouvent la Colombie et les Philippines avec 4 journalistes tués des deux côtés.
Ce rapport a également mis en exergue les noms des 375 journalistes, travailleuses et travailleurs des médias qui sont emprisonnés à travers le monde. Selon la FIJ, il s’agit tout carrément d’un record depuis qu’elle a commencé à publier sa liste des journalistes emprisonnés depuis 2020.
Top 5 des pays où les journalistes sont encore derrière les barreaux :
1- Chine et Honk King : 84
2- Birmanie : 64
3- Turquie : 51
4- Iran : 34
5- Biélorussie : 33
En outre, la fédération internationale des journalistes déplore le manque d’action et de volonté politique pouvant aider à lutter contre l’impunité des crimes commis à l’encontre des journalistes. La FIJ croit que cela contribue à la crise d’insécurité actuelle dans les médias et appelle à la création urgente d’une convention internationale des Nations Unies pour la protection des journalistes et des professionnels des médias.
Rappelons que la fédération internationale des journalistes (FIJ) est une structure syndicale internationale qui rassemble plus de 600 000 professionnels des médias dans 187 syndicats et organisations dans 146 pays du monde.
Richarson Bigot
Richardsonwiltesbigot@gmail.com