Pour avoir détourné 124,335, 146,00 gourdes, Patrick Noramé, ancien Directeur général du Bureau de Monétisation et du Programme d’Aide au Développement (BMPAD), est dans le collimateur de la justice haïtienne. A cet effet, un mandat d’arrêt international a été émis contre ce dernier qui, selon certaines informations, n’est plus en Haïti.
Corruption, c’est malheureusement ce nom qui colle bien à Haïti. Après les catastrophes naturelles et une frange de la communauté internationale, la corruption demeure l’ennemie la plus dangereuse et destructrice d’Haïti.
Suite à un rapport de l’Unité Centrale de Renseignement Financier (UCREF), transmis aux autorités compétentes de la justice, le juge Wilner Morin a émis un mandat d’arrêt international contre Patrick Noramé, ancien DG du BMPAD.
Selon des informations parvenues à notre rédaction, Patrick Noramé a fait usage de son autorité pour faire des largesses extravagantes à des proches et des anciens parlementaires entre autres. Il avait décaissé, au profit de ses proches, notamment Éveline Delima et Lunise Elsie Cherye, des sommes astronomiques dont le montant n’a pas été révélé.
Selon cette même source, des entreprises appartenant aux personnes susmentionnées, à savoir P-JIMEX, Research Center et du Magasin La Différence, ont bénéficié des virements bancaires issus de ces fonds détournés.
Des ex-parlementaires et des anciens hauts fonctionnaires de l’État haïtien sous l’administration de Jocelerme Privert, pour la plupart sanctionnés pour corruption par le Canada et les États-Unis d’Amérique, ont été les grands bénéficiaires de ces fonds détournés par Patrick Noramé. Le parquet de Port-au-Prince appelle à l’aide de l’interpol pour l’exécution de ce mandat.
Richarson Bigot
Richardsonwiltesbigot@gmail.com