L’Organisation des Nations Unies (ONU), via son Haut-Commissariat pour les Droits de l’Homme, a publié un récent rapport sur les violences perpétrées en Haïti par les gangs armés. Lequel rapport a fait mention de 530 morts et 160.000 personnes déplacées. Les exactions et les affrontements entre les gangs rivaux dans la capitale et dans des villes de province asphyxient quotidiennement la population civile. Visiblement, l’Etat haïtien est dépassé par les événements et les pays amis peinent encore à voler au secours de ce peuple déshérité et infortuné.
Le Haut Commissariat aux droits de l’homme, une agence onusienne, s’est penché sur les affrontements des gangs et leurs interminables actes aux dépens de la population.
Dans son rapport, l’ONU a souligné ces affrontements ont fait 513 morts, 300 blessés. Toujours selon ce rapport, 227 personnes ont été kidnappées alors que 160.000 autres ont été forcées d’abandonner leur demeure.
Dans ce document, l’ONU a précisé que tous ces cas d’enlèvement et de déplacement ont été recensés dans la région métropolitaine de Port-au-Prince et plusieurs autres villes de province, notamment Petit-Rivière de l’Artibonite, Verettes, Liancourt, Croix-des-Bouquets entre autres.
Seulement pour les deux premières semaines du mois de mars, les exactions entre les groupes armés ont fait au moins 208 morts, 164 blessés et 101 kidnappés, a relaté le rapport.
La porte-parole du HCDH, Marta Hurtado, a fait savoir que le Haut Commissariat aux droits de l’homme est gravement préoccupé par le fait que l’extrême violence continue d’échapper à tout contrôle en Hait. Elle a fait cette déclaration lors du point de presse régulier de l’ONU, à Genève.
Richarson Bigot
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