
Saluant l’arrivée du nouveau Secrétaire d’Etat américain Marco Rubio, Bradley Lambert fait un plaidoyer pour Haïti
Le sénateur républicain Marco Rubio est devenu lundi 20 janvier 2025, soit le jour de l’investiture de Donald Trump comme 47ème Président des Etats-Unis, le nouveau Chef de la diplomatie américaine après un rare vote du Sénat à l’unanimité en sa faveur. Conscient de l’importance géopolitique, voire géoéconomique du poste, le président de Boku Global Corporation, une organisation non gouvernementale engagée à relever les défis mondiaux et à défendre les droits de l’homme, Bradley Lambert, a vite fait de saluer l’arrivée du successeur d’Antony Blinken. « Je félicite Marco Rubio pour sa confirmation unanime par le Sénat en tant que Secrétaire d’État américain. Nous l’encourageons à accorder une priorité particulière à Haïti et à la région dans son agenda aussi chargé soit-il… », laisse entendre le fils de l’ancien Président de l’Assemblée nationale, qui croit dur comme fer que le leadership du nouveau Chef de la diplomatie américaine pourrait mobiliser un soutien international accru visant à s’attaquer aux causes profondes de l’instabilité en Haïti, réduire les pressions migratoires et favoriser un développement à long terme.
Pour son premier acte comme Secrétaire d’Etat, Marco Rubio a rencontré au Département d’Etat les ministres de trois pays d’Asie (le Japonais Iwaya Takeshi, l’Indien Subrahmanyam Jaishankar et l’Australienne Penny Wong). Lors des échanges, le Secrétaire d’Etat américain les a assurés que l’« objectif primordial des Etats-Unis sera de promouvoir la paix et d’éviter les conflits dans le monde ». Une déclaration saluée par Bradley Lambert qui accorde foi a priori à la politique étrangère de l’administration Trump qui, veut-il croire, ne fera pas basculer l’ordre mondial comme certains le prédisent et l’affirment.
Préoccupé par l’insécurité généralisée qui paralyse Haïti à tous les niveaux (politique, économique, social, culturel…), le président de Boku Global Corporation attire l’attention de Marco Rubio sur cette situation délétère qui a engendré un effet domino dépassant largement les frontières haïtiennes. « L’instabilité à laquelle font face les Haïtiens ne se limite pas aux 27 750 km2. Elle constitue également un risque significatif pour la région, notamment pour notre voisin, la République dominicaine », explique M. Lambert, ajoutant également que les pressions migratoires exercées par la crise haïtienne sur des pays comme les États-Unis et d’autres nations ont atteint des niveaux sans précédent. « Nous le disons et redisons avec intelligence et conviction que cette crise au caractère multiforme et multidimensionnelle dépasse largement les frontières haïtiennes, et nécessite une attention urgente au niveau régional et international », martèle Bradley Lambert. Reconnaissant qu’il ne sache exister de solutions simples à la crise, il souligne que l’instabilité politique liée aux difficultés économiques, à l’insécurité et aux enjeux humanitaires rend les défis à relever complexes et compliqués. D’où, une approche multifacette s’avère éminemment nécessaire.
C’est en ce sens que Bradley pense que la présence de la Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité (MMSS) constitue une étape cruciale pour instaurer un certain niveau de stabilité et de sécurité en Haïti. Ainsi, il encourage le Secrétaire d’Etat Marco Rubio à inscrire ce dossier dans l’ordre des priorités du Département d’État américain. « Plus que jamais, la Mission Multinationale a besoin de fonds et de personnel pour atteindre son but qui est d’aider Haïti à se libérer du joug des gangs armés… Voilà l’un des objectifs que pourrait se fixer le nouveau Secrétaire d’Etat en mobilisant les pays amis d’Haïti à cette grande cause », déclare le président de l’organisation non gouvernementale Boku Global Corporation.
En dernier ressort, Bradley Lambert estime qu’une Haïti politiquement et économiquement stable ne relève pas uniquement de l’intérêt des Haïtiens, mais profitable à tous les pays de la région. « En travaillant ensemble, nous pourrons créer un environnement où les Haïtiens se sentent en sécurité dans leur propre pays, réduisant ainsi la pression migratoire sur les autres nations », conclut-il.
GeorGes ALLEN