
Attaque des terroristes de Viv Ansanm à La Chapelle : un commissariat incendié
Dans l’après-midi du dimanche 22 juin 2025, les terroristes de la coalition criminelle « Viv Ansanm » ont mené une attaque contre La Chapelle, commune du département de l’Artibonite. Un commissariat a été incendié. Des riverains ainsi que des agents de la Police nationale se sont réfugiés dans des zones avoisinantes , selon le maire de la commune, Fonrose Dieuseul Robenson, intervenant ce matin au journal Premye Okazyon sur Caraïbes FM.
Les Talibans de « Viv Ansanm » continuent de gagner du terrain. Pendant ce temps, les autorités placées à la tête de l’État s’activent davantage pour préserver le pouvoir et leurs privilèges au lieu de prendre des mesures concrètes pour assurer la sécurité de la population.
La liste des territoires passés sous le contrôle des gangs s’allonge. Dimanche dernier, les malfrats ont fait irruption à La Chapelle. Des policiers de l’Unité Temporaire Anti-Gang (UTAG) ont été contraints de fuir, suivis par des civils qui n’avaient pas d’autre choix que de les imiter. D’après le maire Fonrose Robenson, les gangs ont érigé des barricades dans toutes les entrées de la ville pour empêcher toute éventuelle opération policière.
Par ailleurs, le maire a confirmé au micro de Caraïbes FM que des rumeurs circulaient depuis le vendredi 20 juin 2025. Vingt-quatre heures plus tard, les criminels ont exécuté leur plan. Pourtant, les services de renseignement de la Police nationale, de la Primature, de la Présidence et du ministère de l’Intérieur, bien que toujours en place, se révèlent inefficaces.
Des maisons privées, des entreprises et de petites habitations ont été incendiées, tandis que des familles ont pris la fuite et d’autres demeurent encore piégées, dans l’attente d’une opération policière qui pourrait neutraliser ces terroristes qui opèrent en toute impunité.
Rameau Normil, un an après son retour à la tête de la Police nationale, peine toujours à donner des résultats perceptibles. De fortes sommes d’argent sont dépensées chaque mois pour l’achat de véhicules, de matériel, et pour les drones kamikazes censés frapper les bastions des gangs sans pour autant produire les effets escomptés.
Richardson Bigot
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