Violence des gangs armés en Haïti : des officiers kenyans font marche arrière

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Alors que les gouvernements kenyan et haïtien viennent de finaliser un accord devant faciliter le déploiement d’une force multinationale pour contrecarrer les bandits en Haïti, des officiers kenyans désistent. Cette information relayée par plusieurs médias donne froid dans le dos au gouvernement haïtien, qui mise beaucoup sur cette force étrangère.

En effet, le déploiement de cette force multinationale qui sera menée par le Kenya n’est pas pour demain. Le gouvernement haïtien doit encore patienter.

À l’œil nu, les violences orchestrées par les bandits lourdement armés en haïtien ne sont pas sans effet. Des officiers de police du Kenya qui devaient participer à cette mission de soutien à la police nationale d’Haïti pour neutraliser les bandits qui terrorisent la population haïtienne, n’entendent pas s’aventurer sur le sol haïtien.

Nombreux sont ceux qui se sont désistés suite aux exactions des groupes armés résultant des évasions, des incidents dans des postes de police, des pillages et casses dans les banques commerciales et d’autres entreprises publiques et privées.

En pleine crise, le premier ministre de facto Ariel Henry est contraint de rester loin du pays, toutes les institutions étatiques et républicaines sont à genoux, la police fait montre de son impuissance mais les acteurs politiques peinent encore à trouver une issue à cette crise pour refermer définitivement le chapitre « Ariel ».

Richarson Bigot
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